En mi-temps au cinéma de Bénodet, en tant que projectionniste en plus de mes casquettes de géobiologue et de magnétiseuse, j'ai croisé dernièrement un ancien anesthésiste passionné de recherche en neurosciences. Et pendant une bonne heure nous avons refait le monde jusqu'à la cellule, me remémorant mes enseignements non occultés, mais un brin poussiéreux.
La cellule humaine ou animale, est très complexe, c'est la plus petite entité vivante qui nous compose. Elle contient en son noyau notre adn et tout un tas de machineries énergétiques complexes pour contribuer à sa survie et exercer sa fonction vitale à un organe ou un système (respiratoire, cardiaque, sanguin, lymphatique etc). Mais surtout, elle contient également des mécanismes sophistiqués pour interagir entre cellules et avec son monde extérieur. Pour cela, la cellule contient à sa surface des récepteurs divers et variés qui réagissent à différentes sortes de stimuli (chimiques et électriques principalement, mais aussi thermiques, mécaniques...).
Par opposition par exemple, les cellules cancéreuses s'avèrent ne plus communiquer avec les autres cellules (ou nettement moins), elles sont comme devenues autistes et se développent sans égard par rapport aux autres, du moins, c'est une interprétation humaine que l'on rencontre souvent en biologie.
Mais revenons à nos cellules saines et leurs récepteurs. Ces récepteurs peuvent se présenter de différentes sortes, mais il en existent une forme particulière. C'est une ou plusieurs grosses protéines enchâssées dans la membrane qui entoure la cellule (voir schéma ci-dessous). Quand la cellule est abordée par des stimuli, certains vont correspondre à ces protéines enchâssées. Les reconnaissant, ces protéines vont en quelque sorte se mouvoir et former un canal afin de laisser passer une information à l'intérieur de la cellule.
La nature des stimili est variable, il y a en gros, des messages chimiques: anticorps, antigènes, hormones, ions, etc. Mais il existe aussi des messages électriques, notamment sur les neurones. Les protéines formant ces récepteurs sont alors appelées du nom barbare de "canaux voltage dépendants". Schématiquement, ils s'ouvrent et se ferment dépendamment de décharges électriques.
Ma question est donc: qu'en est-il du fonctionnement de ces canaux voltage dépendants à proximité directe des pylônes électriques, des compteurs linky, sur des failles ou des sources conductrices d'électricité? Peut-on craindre des interférences? Mon hypothèse est que cela induit un fonctionnement anarchique et anormal des canaux voltage dépendants de chaque cellule neuronale... Globalement, une hyperstimulation d'un neurone donnant suite à une inactivation totale (période réfractaire), autant dire que ça ne peut pas fonctionner correctement. Les cellules neuronales étant les relais d'information entre toutes les autres cellules... Est-ce qu'il est illégitime de se poser des questions?
Au regard de mes observations lors de mes travaux de géobiologie en élevage que j'ai pu effectuer sur l'électricité et les résultats obtenus... Je me dis qu'il y a tant de recherches à effectuer dans ce domaine. Mais peut-être que ça remettrait beaucoup trop de choses en question.
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